Hôtel restaurant à Arc sur Argens

Les plus belles randonnées autour des Arcs-sur-Argens

Hôtel restaurant à Arc sur Argens

Rated 4.9 out of 5

Hôtel de tourisme 4 étoiles

Autour des Arcs-sur-Argens, les chemins s’enlacent entre plaine alluviale, collines des Maures et reliefs plus abrupts teintés de rouge vers Roquebrune. Les randonnées y ont ce goût de Provence intérieure, où l’on passe d’un sous-bois de chênes-lièges à une restanque d’oliviers, d’une berge fraîche à un belvédère balayé par le mistral. Les itinéraires réservent des panoramas sur la vallée de l’Argens, des échappées sur l’Estérel, et des rencontres discrètes avec la faune, du martin-pêcheur au-dessus d’un bras de rivière à la tortue d’Hermann qui se chauffe au soleil dans la Plaine des Maures. La diversité des ambiances fait la richesse du secteur, et plusieurs boucles de caractère jalonnent un territoire qui se parcourt aussi bien au pas contemplatif qu’à la cadence des grandes échappées de fin d’hiver ou d’automne.

Du Parage des Arcs aux vignes de Sainte-Roseline

Depuis le cœur médiéval des Arcs, le quartier du Parage, on s’échappe par de vieilles calades qui filent vers les terrasses plantées d’oliviers et les allées de cyprès. Ici, la pierre claire capte la lumière et le passé affleure à chaque angle de mur. La pente s’adoucit au contact de la plaine viticole, et l’on rejoint bientôt des chemins ruraux bordés de murets, ponctués de petits oratoires. L’horizon s’ouvre sur la vallée de l’Argens, le clocher du village reste en arrière-plan, et la progression entre les rangs de vignes offre un spectacle changeant selon les saisons, de la transparence verte du printemps aux ors de l’automne.hotel var — Les plus belles randonnées autour des Arcs-sur-ArgensLe but avoué de cette promenade est souvent la chapelle Sainte-Roseline, lovée dans un domaine réputé, où l’art sacré et la viticulture se répondent dans un cadre harmonieux. L’accès piéton par les chemins agricoles donne un air d’itinérance tranquille, loin des routes, et permet de traverser des îlots de garrigue où l’arbousier côtoie les touffes de cistes et de bruyères arborescentes. Aux heures les plus calmes, on croise parfois le vol discret de la huppe fasciée et le chant des fauvettes depuis les haies.La boucle, modulable, peut revenir par la rive de l’Argens, lorsque les niveaux d’eau le permettent, pour capter la fraîcheur des peupleraies et observer, dans les méandres, hérons et aigrettes en quête de poissons. Le retour au Parage, par les ruelles étroites, complète une randonnée à la fois patrimoniale et paysagère, qui donne le ton de ce territoire où nature et culture cohabitent intimement.

Plaine des Maures et lac des Escarcets

Au sud des Arcs, la Plaine des Maures déploie un décor unique en France métropolitaine, souvent décrit comme une savane provençale. Larges dalles de grès, mares temporaires, pins parasols bichonnant leur ombre ronde, et chênes-lièges au tronc crevassé composent un paysage d’une forte identité. Le sentier qui conduit au lac des Escarcets et à ses passerelles de bois plonge dans ce monde à part, où l’on marche au ras d’un sol parfois ponctué de lichens et d’asphodèles, avec le cliquetis des cigales pour métronome aux beaux jours.Les randonneurs attentifs découvrent vite la signature écologique du lieu : bruyères et cistes s’y mêlent à l’immortelle, l’arôme d’arbousier éclate en fin d’automne, et l’on garde l’œil au sol pour ne pas déranger la tortue d’Hermann, espèce emblématique et protégée. Les mares, après la pluie, attirent libellules et batraciens, et peignent la plaine de reflets changeants. Sur les petites buttes, le regard embrasse, par temps clair, l’alignement des Maures vers l’ouest et, vers le nord, la succession des collines qui ferment l’horizon de la Dracénie.

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Le cheminement dans la réserve nécessite respect et anticipation. L’accès peut être réglementé en été et à l’automne selon le niveau de risque incendie, et certaines zones ont connu des incendies récents : il est préférable de se renseigner sur les secteurs ouverts du moment. Rester sur les sentiers balisés n’est pas qu’une consigne ; c’est la condition d’une cohabitation durable entre promeneurs et biodiversité. En contrepartie, l’expérience est saisissante : une immersion dans un paysage rare, où le minéral, le végétal et l’eau composent un triptyque lumineux.

Rocher de Roquebrune et panorama des Trois Croix

Le Rocher de Roquebrune, à deux pas de la vallée de l’Argens, projette dans le ciel ses dalles rouges, rongées par les vents et le temps. Cette forteresse naturelle attire les randonneurs qui aiment les caractères bien trempés. Le départ se fait depuis les piémonts, au milieu des pins et des chênes verts ; très vite, le sentier s’attaque aux pentes caillouteuses pour rejoindre l’arête, où l’espace s’ouvre d’un coup. Les couleurs s’intensifient au fil de la montée : rouge du rhyolite, vert profond de la forêt, bleu du ciel et, parfois, un voile laiteux sur la mer lointaine.La section finale vers les Trois Croix est la plus spectaculaire. Quelques passages demandent de s’aider des mains, l’itinéraire contourne des ressauts par des vires et arrive enfin au lieu-dit, marqué par des croix blanches fichées sur le roc. La récompense est un panorama ample : au nord, la vallée de l’Argens et le chapelet des villages ; à l’est, l’Estérel et ses roches sœurs ; à l’ouest, la lisière des Maures. Les jours de mistral, les perspectives se découpent comme au couteau, mais la brise peut être soutenue sur l’arête ; on apprécie alors une veste légère, même en intersaison.On redescend par une boucle qui se faufile dans la garrigue, croise des blocs aux formes fantastiques et retrouve les ombres longues des pins en fin d’après-midi. Cette randonnée, plus athlétique que les autres, demande un pied sûr et une météo clémente. Elle n’en reste pas moins un incontournable pour saisir la géologie et la lumière qui sculptent le pays des Arcs. hotel proche draguignan — Les plus belles randonnées autour des Arcs-sur-Argens

Gorges de Pennafort et chapelle suspendue

Au nord-est des Arcs, les gorges de Pennafort entaillent le plateau calcaire en un couloir frais et secret. Le ruisseau de l’Endre s’y fraye un passage entre des parois rougeâtres, et le sentier alterne les rives au rythme de passerelles ou de franchissements de pierres. Le bruit de l’eau accompagne la marche, en contraste réjouissant avec les plaines chaudes de l’été ; au printemps, la végétation éclate d’un vert vif, tandis que l’automne y dépose des ors tardifs.Un point fort de l’itinéraire est la chapelle de Pennafort, posée sur une hauteur, presque accrochée à la falaise. La bâtisse, accessible par un petit à-pic, invite à une parenthèse contemplative. De là-haut, on perçoit la sinuosité des gorges, les plaques d’eau qui scintillent au soleil, et le relief voisin où s’entremêlent bois et clairières. Les parois accueillent parfois le vol d’un rapace, et l’on devine, à l’abri des mousses, une vie discrète d’orchidées au fil de la saison.Le terrain, sans être difficile, peut s’avérer glissant si la rivière a gonflé ; on évitera les jours suivant de fortes pluies. Aux périodes chaudes, l’ombre domine et rend la progression très agréable. C’est une randonnée idéale pour ceux qui veulent alterner points de vue et ambiances intimistes, sans trop de dénivelé mais avec une sensation de voyage, tant le décor change en quelques pas.

Taradeau, tour de Taradel et vallon de la Florièye

Du côté de Taradeau, voisin immédiat des Arcs, un itinéraire charme par sa simplicité et son équilibre entre nature et histoire. La montée à la tour de Taradel, sentinelle médiévale juchée sur une butte, offre un splendide belvédère sur l’Argens et les collines couvertes de vignes et de bosquets. Les murs épais de la tour rappellent la fonction de guet qu’elle assumait, et l’oppidum antique, tout proche, laisse deviner l’ancienneté de l’occupation des lieux.La descente par le vallon de la Florièye plonge ensuite dans un décor plus intime. Le sentier longe le cours d’eau, sous les frondaisons, croise quelques murets moussus et rejoint des passages plus ouverts où l’odeur de résine prend le dessus. Au printemps, les touffes de lavande papillon dessinent des éclats mauves sur les talus, tandis que la brise transporte les parfums des cistes et des genêts. Le contraste entre les vues dégagées depuis la tour et la fraîcheur du vallon compose une boucle variée, accessible et réjouissante à toute période de l’année.

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En contournant champs et parcelles, la randonnée rappelle la mosaïque des usages de ce territoire. Respect des cultures et des propriétés, attention aux clôtures et aux chiens de ferme : quelques gestes simples suffisent pour garder intact le plaisir de la marche et la relation apaisée avec les habitants.

Trans-en-Provence et les pas suspendus de la Nartuby

À Trans-en-Provence, la rivière Nartuby a sculpté des vasques et des chutes au cœur du village. Un parcours piéton a été aménagé au plus près des berges et des parois, permettant de flâner sur des passerelles, de longer des murs qui portent encore la mémoire des anciennes tanneries, et d’observer le Saut du Capelan, une chute gracieuse qui change de visage selon le débit. Cette balade urbaine à ciel ouvert conjugue patrimoine, fraîcheur et poésie.L’intérêt ne se limite pas au centre. En amont comme en aval, des tronçons de sentier serpentent dans un écrin de verdure, entre platanes, frênes et saules, accueillant une avifaune variée. Le contraste entre le vacarme de la cascade et le murmure des zones plus calmes donne l’impression de parcourir un petit canyon à taille humaine. En fin d’hiver, lorsque l’eau est claire et le soleil bas, la lumière cisèle les embruns ; en été, l’ombre portée par les arbres fait de ce ruban une alternative tempérée aux longues pistes des collines.Cette randonnée se prête aux pauses contemplatives autant qu’aux découvertes de détails : un ouvrage en pierre couvert de lierre, un regard sur la rive inaccessible, une libellule posée au bord d’un courant lent. Elle complète avec bonheur les parcours plus sauvages des Maures et rappelle qu’autour des Arcs, même les bourgs offrent des escalettes de nature à portée de pas.restaurant var — Les plus belles randonnées autour des Arcs-sur-Argens

Gorges du Blavet et chaos rouge de l’Estérel intérieur

Plus à l’est, les gorges du Blavet éventrent la bordure occidentale de l’Estérel en une série de couloirs et d’éperons où le rouge domine. Le sentier s’accroche au flanc des reliefs, contourne des bastions de roche et plonge dans des thalwegs ombragés où s’épanouissent filaires et chênes verts. Les parois, parfois austères, racontent un passé volcanique et offrent, au détour d’un virage, des points de vue sur les sommets voisins, sur la vallée et jusqu’à la mer par temps de grande visibilité.Marcher dans le Blavet, c’est accepter quelques pas techniques ici ou là, rien de difficile mais assez pour sentir la présence du rocher. Les halliers diffusent l’odeur de myrte et de romarin, et la langue sèche des lichens borde les troncs. À l’abri des regards, les cavités servent de refuge à quelques chauves-souris ; au-dessus, les rapaces profitent des ascendances. L’ambiance se fait plus sauvage à mesure que l’on s’enfonce, et la boucle de retour, par une croupe ensoleillée, délasse les jambes tout en gardant l’œil sur les falaises rougeoyantes.Cette randonnée a le parfum des grands espaces tout en restant proche des axes de la vallée. Elle s’apprécie particulièrement en hiver et au printemps, quand la lumière rase sublime les teintes de l’Estérel et que la chaleur n’écrase pas encore les sentiers.

Rives de l’Argens entre Les Arcs et Vidauban

Revenir vers la plaine, c’est renouer avec la douceur des berges de l’Argens. Entre Les Arcs et Vidauban, un maillage de chemins ruraux permet de composer des trajets au plus près du fleuve, ponctués de passages sous les saules et de traversées à ciel ouvert où l’on coupe des îlots de vignes. La rivière déroule ses méandres, tantôt lente et réfléchissante, tantôt nerveuse à l’approche de zones de galets. Selon la saison, on surprend la silhouette bleue d’un martin-pêcheur, les vols en formation des hérons garde-bœufs, et les ronds de poissons en chasse sous la surface.Au cœur de l’été, le contraste entre l’ombre humide des ripisylves et l’éclat des parcelles viticoles rend la progression rythmée. Au printemps, la palette des verts est impressionnante ; à l’automne, la vigne en feuillage roux s’accorde à la lumière douillette pour des fins de journées photographiques. Ces randonnées de plaine, faciles, invitent à redécouvrir l’Argens comme colonne vertébrale du territoire, à l’écart des routes, dans un espace partagé avec agriculteurs, pêcheurs et oiseaux d’eau.

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Il convient de se renseigner sur l’état des chemins après de fortes crues, fréquentes en automne et en hiver. Le fleuve sait rappeler qu’il est vivant ; c’est aussi ce qui explique la richesse de sa faune et de sa flore. En toutes saisons, la marche au fil de l’Argens développe une autre temporalité, propice à la contemplation.

Crêtes, pistes et clairières sur les premiers contreforts des Maures

Au sud et au sud-ouest de la vallée, les pistes forestières et les sentiers de crête des Maures proposent des enchaînements aux horizons sans cesse changeants. Les anciens défens communaux, où l’on limitait autrefois la coupe de bois, offrent aujourd’hui un réseau de chemins couverts de sable ocre, parsemé d’éclats de quartz, qui serpentent entre chênes-lièges, arbousiers et pins maritimes. On y marche sur un sol souple, amorti par l’humus, avec cette sensation d’être englouti dans une mer verte que seuls des promontoires interrompent de temps à autre.Monter sur une croupe, quitter la piste pour un single discret, déboucher sur un replat d’où l’on voit filer l’Argens vers l’ouest : la randonnée prend ici des allures d’itinérance. Les jours de mistral, l’air sec et clair creuse les perspectives ; par vent d’est, les nuages contournent les reliefs et installent un théâtre d’ombres mouvantes sur les dalles et les houppiers. Au sol, les traces de sangliers racontent une vie nocturne intense, et, au détour d’une clairière, le tapis de bruyère en fleur met un accent rose au décor.Ces randonnées de collines se prêtent aux formats à la carte, du petit tour de deux heures à la boucle plus ambitieuse de la journée. Elles composent une autre facette des Arcs et de ses environs, plus confidentielle, moins spectaculaire que les gorges ou le Rocher, mais d’une fidélité incomparable pour qui aime le rythme régulier de la marche.

Conseils et saisons pour profiter au mieux des sentiers autour des Arcs

La réussite d’une randonnée tient souvent à la rencontre entre un itinéraire et une saison. Autour des Arcs, l’hiver et le début du printemps offrent une lumière aiguisée, des températures idéales et une végétation en plein réveil. Les floraisons de cistes et d’asphodèles, l’air chargé d’odeurs de résine et de terre mouillée, la transparence des eaux dans les gorges : tout conspire à faire de ces mois un moment privilégié. L’automne, quand les vignes rougissent et que la mer encore douce renvoie une chaleur mesurée, réunit des conditions similaires. L’été impose plus de précautions, avec des départs tôt le matin, l’évitement des tronçons les plus exposés et la présence d’eau en quantité suffisante.chateau hotel — Les plus belles randonnées autour des Arcs-sur-ArgensLa région est sensible au risque incendie. De juin à septembre, l’accès aux massifs peut être réglementé au jour le jour ; consulter la carte départementale dédiée avant de partir est un réflexe utile. Rester sur les sentiers, ne pas fumer, renoncer au pique-nique au feu, et refermer les barrières rencontrées sur les chemins : autant de gestes simples qui préservent les lieux. Côté orientation, le balisage local alterne marques de pays, PR et, sur certaines liaisons, des segments de GR ; une carte ou une trace fiable reste un allié appréciable, surtout quand les pistes se croisent en sous-bois.Enfin, penser au vivant qui nous entoure change la manière de marcher. Les tortues d’Hermann, dans la Plaine des Maures, se déplacent lentement et se confondent parfois avec les pierres ; les chiens doivent y rester au pied. Les oiseaux des ripisylves nichent bas au printemps : on évite de pénétrer dans les fourrés. Les rochers rouges du Rocher et du Blavet chauffent vite ; une simple sieste à l’ombre, à la mi-journée, fait partie de l’art de randonner ici. Autant de petites attentions qui, cumulées, dessinent une pratique respectueuse et durable.

Un territoire à parcourir en nuances

Choisir de randonner autour des Arcs-sur-Argens, c’est accepter de changer d’échelle et d’ambiance au fil de la journée. Une boucle patrimoniale depuis le Parage vers les vignes, un plongeon dans l’intimité des gorges de Pennafort, un sommet rouge et tranchant au Rocher de Roquebrune, puis la quiétude des berges de l’Argens à la golden hour : le tout se tient dans un rayon qui se parcourt sans précipitation. Le charme opère par la variété, mais aussi par la cohérence d’une Provence intérieure qui n’a pas cédé à l’uniformité. Ici, les chemins racontent autant la géologie que les gestes agricoles, autant la mémoire des chapelles que le va-et-vient des eaux.Que l’on soit de passage ou voisin de longue date, ces sentiers donnent envie de revenir, de revoir un détail sous une autre lumière, d’écouter le silence après la pluie, de reconnaître les silhouettes des sommets à l’horizon. Les plus belles randonnées ne sont pas seulement celles qui en mettent plein la vue ; ce sont celles qui donnent de l’épaisseur au territoire et qui, au fil des pas, tissent un lien durable entre marcheur et paysage. Autour des Arcs-sur-Argens, ce lien se cultive sans peine, tant les chemins, les rivières et les collines semblent attendre patiemment que l’on vienne à leur rencontre.