Hôtel restaurant à Arc sur Argens

Découvrir les gorges du Verdon depuis votre hôtel

Hôtel restaurant à Arc sur Argens

4.9/5

Hôtel de tourisme 4 étoiles

Besoin d’une chambre ? Réservez en direct !

Réserver maintenant



Choisir l’emplacement idéal de votre hôtel

Pour profiter pleinement des gorges du Verdon, l’adresse de votre hôtel compte autant que la qualité de votre literie. Au moment de réserver, pensez d’abord à ce que vous voulez voir au réveil, et à la façon dont vous aimez explorer. Le Verdon, c’est deux versants, des lacs, des belvédères, des routes en balcon et des sentiers mythiques. Selon l’emplacement, l’expérience change totalement, et c’est tant mieux.

Au bord du lac de Sainte-Croix, le seuil des gorges

Installer votre camp de base dans un hôtel au bord du lac de Sainte-Croix, à Sainte-Croix-du-Verdon, à Bauduen, aux Salles-sur-Verdon ou près du pont de Galetas, c’est choisir l’immersion dans l’eau turquoise. Au petit matin, vous êtes déjà à la porte des gorges, là où la rivière s’encaisse après les eaux calmes du lac. On file en quelques minutes vers les pontons de location pour s’élancer en kayak, en pédalo ou en paddle au cœur du défilé. En fin de journée, on regarde la lumière glisser sur l’ocre des falaises depuis une plage tranquille, la rumeur des plongeurs ayant cédé la place au clapotis. Depuis cette base, vous rejoignez rapidement Moustiers-Sainte-Marie et ses ateliers de faïence, le plateau de Valensole quand la lavande est en fleurs, et les départs de la mythique randonnée Blanc-Martel par la rive droite du canyon.

Au cœur des falaises, La Palud-sur-Verdon et Rougon

Une autre option consiste à choisir un hôtel à La Palud-sur-Verdon ou à Rougon. Vous êtes alors au cœur des reliefs et des belvédères, à quelques virages de la Route des Crêtes. C’est le royaume des panoramas suspendus et des départs de randonnées célèbres. Au lever du jour, vous êtes presque seul face au vide, peut-être en compagnie des vautours qui prennent leurs premiers thermiques. À cet endroit, les distances sont trompeuses: une journée peut très bien se passer dans un rayon de 15 kilomètres tant il y a à voir. La Palud facilite aussi la logistique des randonnées linéaires grâce aux navettes saisonnières qui relient des points de départ emblématiques des sentiers. Les grimpeurs, eux, apprécient la proximité des grandes voies de l’Escalès et la disponibilité de guides locaux.

hotel var — Découvrir les gorges du Verdon depuis votre hôtel

En amont, la porte de l’eau vive côté Castellane

Choisir Castellane, c’est s’ouvrir la porte de l’eau vive et des paysages plus alpins. Votre hôtel posera vos valises à deux pas des bases de rafting et du lac de Castillon, souvent moins fréquenté que Sainte-Croix. Les jours d’eau planifiés en été par la gestion du barrage en aval transforment la rivière en terrain d’aventure pour le rafting et l’hydrospeed. On y trouve aussi de belles balades vers la chapelle Notre-Dame du Roc et des chemins de crête à l’ambiance montagnarde. C’est le versant sport et nature sans renoncer au confort.

Sur les balcons du Var, Aiguines, Trigance et la Corniche Sublime

Sur la rive gauche, Aiguines domine l’entrée des gorges avec son château et ses artisans du bois d’olivier. Trigance, avec son château-hôtel et ses ruelles, offre une vue superbe sur la Corniche Sublime. Une base hôtelière de ce côté permet d’explorer la D71, route vertigineuse qui suspend ses belvédères juste au-dessus du cours d’eau. C’est aussi le bon choix si vous recherchez un environnement plus confidentiel, des tables gastro-campagnardes et des ambiances de pierre blonde au coucher du soleil.

Quel que soit votre camp de base, l’essentiel est de vérifier les temps de trajet réels (les distances peuvent sembler courtes, mais les routes sont sinueuses) et les possibilités de stationnement. Un hôtel avec parking privé, local à vélos, voire navette, fait gagner des heures de sérénité.

Organiser vos journées depuis l’hôtel: un rythme qui vous ressemble

Le Verdon se savoure au rythme de la lumière et de l’eau. Depuis votre hôtel, partez tôt. Une tasse de café avalée face aux falaises, et vous voilà en route pour votre premier belvédère. La matinée est le moment idéal pour les grandes randonnées ou la Route des Crêtes: la fraîcheur préserve l’énergie et les vues sont souvent plus nettes. En milieu de journée, faites une sieste aquatique. Revenez vous poser, changez de chaussures, et rejoignez une plage ou un ponton pour glisser dans la partie calme des gorges en kayak ou en paddle. Le soir, remontez vers un panorama pour le coucher du soleil. Cette alternance effort-sensation-détente transforme une simple escapade en expérience aboutie.

hotel proche draguignan — Découvrir les gorges du Verdon depuis votre hôtel

Une autre stratégie consiste à concentrer une journée sur un seul thème. Par exemple, une journée panoramas et villages, avec la Route des Crêtes, Rougon et Moustiers, ponctuée d’un déjeuner local; une journée eau, entre location de bateau électrique sur Sainte-Croix et baignade sur une plage abritée; une journée randonnée, depuis votre hôtel vers un itinéraire adapté à la forme du moment. Les concierges et équipes de réception connaissent le terrain et les contraintes saisonnières; n’hésitez pas à leur confier vos ambitions, ils vous aideront à optimiser les départs, les navettes éventuelles et les horaires.

Les routes panoramiques à arpenter au départ de votre chambre

La Route des Crêtes (D23): cercle de belvédères

Cette petite route en boucle au départ de La Palud-sur-Verdon déroule un collier de belvédères suspendus au-dessus de l’Escalès. En quelques kilomètres, les perspectives se succèdent: pitons calcaires striés, ruban vert du Verdon au fond, parapentes au loin, cordées minuscule sur les parois, et à l’horizon, les Préalpes. Certaines sections sont en sens unique; lisez bien la signalisation au départ de la boucle. Partez tôt pour éviter les encombrements et profitez d’une lumière douce. Chaque arrêt révèle une facette différente du canyon: un renfoncement sombre, un surplomb vertigineux, un éperon où jouent les thermiques. On passe autant de temps à regarder qu’à photographier, et cela va bien: ici, l’essentiel est de laisser l’œil se familiariser avec la verticalité. Votre hôtel à La Palud ou à Rougon vous met littéralement sur la ligne de départ.

La Corniche Sublime (D71): la rive gauche en balcon

Sur la rive gauche, la D71 file entre les pins et les rochers avec de grands virages qui s’ouvrent sur les gorges. Les belvédères y paraissent plus sauvages, un peu moins fréquentés, avec des aires aménagées qui surplombent parfois de très près la rivière. On franchit l’Artuby, on s’approche d’à-pics stupéfiants, on devine des sentes et des résurgences. Depuis un hôtel à Aiguines, Trigance ou Comps-sur-Artuby, la mise en jambe est immédiate. Les heures dorées y sont magnifiques, surtout à la fin de l’après-midi quand la lumière rase finit par caresser la face opposée.

restaurant var — Découvrir les gorges du Verdon depuis votre hôtel

Rives de Sainte-Croix et plateau de Valensole

Rallier la rive du lac pour une matinée de douceur est l’un des plaisirs simples d’un séjour dans le Verdon. L’eau, d’un vert tendre au printemps, d’un turquoise éclatant en été, accueille les premiers baigneurs. Le plateau de Valensole n’est pas loin: selon la saison, un détour par les champs en fleurs prolonge la palette de couleurs. Depuis un hôtel au lac, on se laisse porter, puis on remonte les gorges par la D952 en marquant des pauses à des belvédères naturels pour prendre la mesure du canyon.

Les randonnées emblématiques et comment les vivre sereinement

Le sentier Blanc-Martel: le classique exigeant

L’itinéraire Blanc-Martel traverse le cœur des gorges, souvent parcouru dans le sens Chalet de la Maline vers Point Sublime. Il expose le randonneur à l’essence du Verdon: tunnels frais (lampe frontale indispensable), vires aériennes, escaliers de la Brèche Imbert, points de vue poignants sur la rivière et ses méandres encaissés. Ce n’est pas une balade anodine: il faut de bonnes chaussures, de l’eau en quantité, une météo claire et du temps. Votre hôtel peut réserver une navette saisonnière pour éviter d’avoir deux voitures; renseignez-vous sur les horaires et les modalités du jour. Partez tôt et prévoyez un retour souple: une boisson fraîche vous attendra mieux si la réception sait l’heure approximative de votre arrivée.

L’Imbut et la sente Vidal: immersion totale

Le décor change avec le sentier de l’Imbut, plus engagé, qui plonge vers la rivière et serpente au plus près du lit du Verdon. Rochers polis, chaos de blocs, gours, retours d’écume, silence vert: tout y est plus intime et plus exigeant. La variante par la sente Vidal, très raide et réputée aérienne, ne convient qu’aux randonneurs aguerris et par conditions sèches. Dans tous les cas, demandez conseil à votre hôtel ou à un bureau des guides sur l’état du terrain et les contraintes du jour. Dans certains passages, il n’y a pas de réseau; il faut une carte ou une application hors-ligne, une lampe pour les tunnels éventuels, et la capacité à renoncer si la chaleur ou l’orage menace.

chateau hotel — Découvrir les gorges du Verdon depuis votre hôtel

Sentier des pêcheurs, basses gorges et promenades familiales

Pour des marches plus courtes, le sentier des pêcheurs offre de belles échappées vers l’eau avec l’assurance d’un retour plus tranquille. Les basses gorges, du côté d’Esparron, déroulent des paysages plus doux, des passerelles et une végétation méditerranéenne qui sent le pin et le ciste. Depuis un hôtel au lac, c’est l’option parfaite pour une demi-journée équilibrée. Emportez toujours de l’eau, une casquette et de quoi protéger vos épaules; la réverbération sur l’eau peut surprendre, même par temps voilé.

Quel que soit l’itinéraire, anticipez la logistique: parkings souvent pleins en milieu de matinée, navettes à horaires fixes, sections en sens unique sur certaines routes, et rares points d’eau potable. Un petit-déjeuner matinal, un panier pique-nique préparé par l’hôtel, et une réserve de deux litres d’eau par personne deviennent des alliés précieux.

L’appel de l’eau: explorer les gorges et les lacs

Depuis votre hôtel, vous aurez souvent envie de varier les plaisirs aquatiques. Il suffit de quelques minutes pour louer un kayak, un pédalo, un paddle ou un petit bateau électrique sur les rives du lac de Sainte-Croix et glisser dans les premiers kilomètres du canyon. Les eaux y sont généralement calmes et régulières; l’encaissement augmente graduellement et la sensation de pénétrer dans un monde minéral devient envoûtante. Respectez les zones autorisées et les limites de navigation: au-delà d’un certain point, l’accès est réglementé pour des raisons de sécurité et de préservation. Gilet d’aide à la flottabilité, casquette, crème solaire biodégradable et sac étanche pour le téléphone sont vos compagnons indispensables.

Plus en amont, du côté de Castellane, le Verdon devient une rivière vive. Des sorties en rafting, en air-boat ou en hydrospeed s’organisent lors des lâchers d’eau programmés par le barrage. Les jours et horaires sont annoncés à l’avance et déterminent la faisabilité des activités; votre hôtel peut vérifier l’agenda pour vous. L’aqua-rando, ou randonnée aquatique, propose une immersion plus douce: combinaison, gilet, sauts contrôlés et flottaison dans les remous sages sous l’œil d’un guide diplômé. On touche la roche, on écoute la réverbération de sa voix dans les anfractuosités, on sent l’eau travailler la pierre depuis des millénaires.

Sur les lacs de Castillon et d’Esparron, les ambiances se font plus transparentes et plus silencieuses. Les bateaux thermiques y sont souvent limités; le moteur électrique et la pagaie dominent, pour le plus grand plaisir des hérons et des martinets. Un hôtel établi en bordure de ces plans d’eau devient une base idéale pour des sorties à la journée, ponctuées de pauses baignade sur des criques quasi secrètes. La prudence reste de mise: l’eau est fraîche au printemps, les fonds tombent vite et les courants existent à l’entrée des gorges. Prévenez la réception de votre destination, surtout si vous partez seul, et prévoyez un coupe-vent; au retour, un thé bien chaud sur la terrasse n’en aura que plus de saveur.

Rencontres sauvages et observation du ciel

Le canyon du Verdon est un théâtre naturel. Les vautours fauves, majestueux planeurs réintroduits avec succès, tracent leur grand cercle au-dessus des falaises. Leurs ailes brun clair barrées de noir, leur cou clair, leur vol sans battement apparent, dessinent une calligraphie lente dans l’azur. Rougon et le Point Sublime sont des postes d’observation privilégiés. Ouvrez l’œil: un faucon pèlerin peut parfois transpercer l’air d’une flèche sombre; sur les crêtes, au petit matin, le pas discret d’un chamois se devine à un mouvement de genêt. Les jumelles de l’hôtel, si elles sont mises à disposition, multiplient les chances de belles observations sans déranger les animaux.

La nuit, le Verdon respire autrement. Loin des grandes agglomérations, le ciel s’obscurcit franchement. En été, la Voie lactée traverse le zénith d’un ruban laiteux. Un hôtel avec un jardin sombre ou une terrasse dégagée devient un observatoire. Demandez à couper quelques éclairages extérieurs le temps d’une session d’astrophotographie, le personnel sait souvent s’adapter. Le chant des grillons, la silhouette noire des reliefs, et, parfois, la lueur brève d’une étoile filante composent un souvenir qui dépasse la journée.

Bien-être et confort: tirer parti des services de votre hôtel

Votre hôtel n’est pas qu’un point sur la carte, c’est une base de vie. Avant même le départ, interrogez la réception: peut-on prendre un petit-déjeuner tôt? Garder un sac en consigne après le check-out? Préparer un panier pique-nique? Chauffer un plat bébé? Réserver une table chez un producteur? Une adresse bien organisée démultiplie vos possibilités. De retour d’une randonnée, l’accès à une piscine ou à un spa répare les muscles et l’esprit. Un sauna élimine les courbatures, un massage ciblé soulage les jambes qui ont affronté les escaliers de la Brèche Imbert. Les hôtels disposant d’un local à vélos sécurisé et peut-être d’un petit atelier permettent de dédier une journée à la découverte en VAE (vélo à assistance électrique) entre gorges et plateaux.

Certains établissements proposent aussi des navettes privées vers les départs de sentier, un vrai plus pour les itinéraires linéaires. D’autres mettent à disposition des jumelles, des guides naturalistes, des cartes IGN et des ouvrages sur la géologie locale. Un simple conseil de la personne à l’accueil, la météo du jour en tête, vaut parfois mieux qu’une longue navigation sur votre téléphone dans une zone sans réseau.

Saveurs du Verdon: du petit-déjeuner au dîner

Le Verdon se goûte autant qu’il se contemple. Au petit-déjeuner, un miel de lavande sur une tranche de pain encore tiède, un yaourt fermier, des amandes grillées, et vous voilà d’attaque. À l’heure du déjeuner, un fromage de chèvre local, une huile d’olive de Haute-Provence, une tomate charnue récoltée à l’aube du côté de Riez, et tout le paysage se retrouve dans votre assiette. En hiver, les tables du Haut-Var célèbrent la truffe noire d’Aups; au printemps, les herbes sauvages parfument les omelettes. Les cartes des restaurants mariées à l’hôtel ou proches font la part belle aux vins de Provence: Coteaux Varois, Côtes de Provence, ou cuvées de l’arrière-pays. Laissez-vous guider vers une bouteille fraîche et légère pour accompagner la cuisine du soleil, ou une cuvée plus structurée pour les viandes mijotées.

Le soir, un dîner en terrasse au-dessus de l’eau, un cliquetis de couverts, quelques rires, la brise sur la nuque: l’expérience dépasse la simple addition. Et si vous aimez ramener un souvenir, les faïences de Moustiers, les savons à l’huile d’olive, les herbes séchées des garrigues prolongent l’atmosphère à la maison.

Saisons, météo et meilleures périodes

Selon la période, votre séjour prendra des nuances différentes. Le printemps, d’avril à juin, déploie une végétation tendre, des températures clémentes, des randonnées aérées. Les torrents latéraux se font entendre, les cascades rechargent les nappes, les oiseaux nidifient. C’est l’époque idéale pour randonner longtemps sans chaleur excessive. Fin juin et début juillet, les plateaux se colorent de lavande; la fréquentation augmente sur les routes les plus connues.

L’été, de juillet à août, la lumière est forte, la chaleur bien présente, et les gorges attirent beaucoup de monde. Organisez vos départs tôt, réservez vos activités et tables à l’avance, et privilégiez les siestes aquatiques. Les lâchers d’eau programmés rythment les activités de rafting. Les orages de fin d’après-midi, rares mais parfois violents, imposent prudence: renseignez-vous chaque matin auprès de votre hôtel et adaptez vos plans. Septembre et octobre offrent une douceur enchantée: l’eau reste agréable, les sentiers sont plus tranquilles, les couleurs virent à l’ambre. L’hiver rend le Verdon plus secret; certains établissements et routes peuvent fermer temporairement, notamment la D23 en cas de neige ou de verglas. L’air est pur, les vues souvent cristallines, mais l’offre d’activités est réduite; c’est une saison contemplative.

Conseils pratiques pour un séjour sans fausse note

Réservez votre hôtel longtemps à l’avance si vous visez les vacances d’été ou les ponts du printemps: l’offre est variée mais la demande forte. Précisez vos besoins (parking, chambre au calme, vue, accès PMR, lit bébé) et demandez conseil pour les départs de randonnée. Vérifiez les fermetures saisonnières des routes panoramiques et les horaires des navettes. Prenez de l’espèce si vous prévoyez des marchés et quelques achats chez les petits producteurs; dans certains hameaux, les paiements électroniques peuvent être capricieux.

Côté équipement, restez simple et efficace: chaussures de randonnée cramponnées, bâtons si vous avez les genoux sensibles, coupe-vent léger, chapeau, lunettes, crème, lampe frontale pour les tunnels, trousse de premiers soins, sifflet, réserve d’eau et en-cas salés. Téléchargez des cartes hors-ligne; le réseau est irrégulier au fond des gorges. Ne sous-estimez pas la déshydratation: même si l’eau est partout autour, il y a très peu de points d’accès potables. Prévenez la réception de votre horaire de retour approximatif; un simple message peut déclencher une alerte si vous tarde trop. Pour la conduite, préférez les trajets de jour: les routes sont magnifiques mais étroites, les animaux traversent parfois le soir, et les belvédères n’ont pas tous de barrière.

Un pied-à-terre pour rayonner au-delà des gorges

Votre hôtel dans le Verdon ouvre sur une mosaïque de micro-territoires. À quelques encablures, les villages du Haut-Var possèdent une âme intacte: ombre des platanes, fontaines bavardes, pierres blondes. Le plateau de Canjuers, militaire et fermé par endroits, laisse cependant deviner des immensités ondulantes. Le proche pays d’Aups, la Dracénie et ses domaines, les abbayes cisterciennes plus à l’ouest rappellent que vous êtes à l’articulation de la Provence verte et des Préalpes. Vers le nord, les vallées remontent vers des reliefs plus austères, un paradis pour cyclistes endurants et amoureux de routes sans fin. Rayonner au-delà n’exige pas d’avaler des heures de volant: une matinée suffit pour changer d’ambiance, et votre chambre vous attend le soir avec sa constance rassurante.

Voyager responsable dans un écrin fragile

Les gorges du Verdon sont un écosystème sensible. Sur les sentiers, restez sur les traces existantes pour éviter l’érosion; ne cueillez pas les fleurs, ne déplacez pas les pierres pour une photo. Les drones sont réglementés et souvent interdits dans les zones naturelles protégées; renseignez-vous avant de décoller. Les chiens doivent rester en laisse sur les sentiers fréquentés pour éviter de déranger la faune et par sécurité. En été, le risque d’incendie impose des précautions strictes: pas de feu, pas de cigarette en forêt, pas de véhicule sur des herbes sèches. Ramenez vos déchets, y compris les mouchoirs; un sac poubelle léger dans votre sac à dos règle bien des situations.

Côté eau, respectez les consignes des loueurs et des autorités. Ne vous baignez pas dans les passes resserrées quand les lâchers d’eau sont en cours; les courants peuvent devenir dangereux en quelques minutes. Privilégiez des produits solaires respectueux des milieux aquatiques. Enfin, côté hébergement, favorisez les hôtels engagés dans une démarche environnementale (gestion des eaux, économies d’énergie, circuits courts) et restez raisonnable dans le renouvellement du linge: une serviette peut servir deux jours sans rogner votre confort.

Photographier et contempler: le regard qui s’aiguise

Depuis votre hôtel, apprivoisez la lumière. Le Verdon supporte mal le plein midi en photo; les contrastes violents écrasent les reliefs. En revanche, le matin, l’ombre portée accentue la profondeur du canyon, et le soir, les teintes chaudes sculptent les crêtes. Un point de vue pris deux jours de suite ne montrera pas la même chose; revenez, observez les lignes, attendez un nuage, patientez devant un vol de vautours. Au bord des lacs, la brise de l’après-midi froisse la surface; tôt le matin, un miroir d’émeraude reflète les pins. Si votre hôtel surplombe une vallée, installez un trépied discret sur la terrasse: les filés de voitures sur la Corniche Sublime, les étoiles qui se lèvent, les lumières des villages composent des tableaux que l’on ne peut obtenir qu’en prenant son temps.

Familles, couples, sportifs: un terrain de jeu commun

La force du Verdon tient à ce qu’il propose à chacun une voie d’accès à l’émerveillement. En famille, un hôtel au lac rassure par sa proximité avec l’eau calme, ses plages surveillées selon les sites, ses activités accessibles. On alterne baignades, petites balades, glaces et siestes. En couple, une adresse de charme sur un promontoire, une chambre avec balcon, un dîner aux chandelles et une boucle au coucher du soleil sur la Route des Crêtes suffisent à créer un souvenir durable. Pour les plus sportifs, l’enchaînement d’un grand sentier, d’une sortie en raft et d’une voie d’escalade, avec une récupération sérieuse au spa, compose un triptyque parfait. L’essentiel reste d’adapter le programme à la forme du jour: les falaises ne s’envoleront pas.

Itinéraires et sécurité: les bons réflexes au quotidien

Avant de partir, consultez toujours la météo locale. Le vent peut se lever sur les crêtes alors que le fond des gorges cuit lentement; un voile d’altitude transforme l’ambiance; une averse fait glisser les dalles calcaires. En randonnée, un demi-tour n’est pas un échec; c’est une preuve de maîtrise. Dans les tunnels, une lampe et un vêtement chaud se justifient même en plein été. Sur les échelles, ne vous précipitez pas, laissez passer, respirez. En eau vive, fiez-vous aux guides: ils connaissent les mouvements du fleuve, les rappels et les zones de repli. Sur le lac, sachez renoncer si le vent se lève et crée un clapot contraire; la distance au ponton paraît plus longue contre le vent. Informez votre hôtel de vos projets, prenez un sifflet et apprenez à l’utiliser: trois coups brefs répétés signifient détresse, ce code universel passe mieux qu’un cri dans un canyon.

S’offrir le luxe du temps

Le plus grand secret d’un séjour dans le Verdon, c’est le temps long. Rester trois nuits permet de relâcher la pression: une journée de route panoramique, une journée d’eau, une journée de marche, et il vous restera encore une matinée pour revenir à un endroit aimé. Un hôtel qui vous ressemble, bien situé et à l’écoute, finit par devenir un personnage de voyage: la personne qui vous salue le matin, la table où s’attarder au petit-déjeuner, le couloir qui sent la pierre fraîche, la clé qui tourne dans une serrure de bois. Les gorges sont là, grandioses, mais c’est la manière d’aller et venir depuis votre chambre qui dessinera votre expérience.

En fin de compte, découvrir les gorges du Verdon depuis votre hôtel, c’est conjuguer l’intense et le doux. Les routes se faufilent entre les pins et les abîmes, les sentiers s’accrochent au relief et se glissent dans les entrailles de la roche, les eaux tantôt fraîches tantôt vives vous portent et vous réveillent. Et chaque soir, vous retrouvez votre point d’ancrage. C’est là que les images s’assemblent, que les sensations prennent sens, que le corps comprend ce qu’il a vécu. Le lendemain, le canyon est le même, vous ne l’êtes déjà plus tout à fait. Vous avez acquis le regard qui sait, à partir de l’embrasure d’une fenêtre d’hôtel, distinguer le trait subtil d’une ligne de faille, la rondeur d’une résurgence, l’ombre d’un vautour, et l’appel discret d’un nouveau chemin.

Alors, choisissez votre hôtel avec soin, faites confiance aux gens du lieu, partez tôt, revenez tard, et laissez les gorges faire leur œuvre. Le Verdon ne se survole pas: il se fréquente, de jour en jour, depuis ce refuge que vous aurez élu, à portée de la pierre, de l’eau et du ciel.